dimanche 22 mars 2015

Accueil de Najat Vallaud Belkacem à Toulouse



Ce 19 mars, à Toulouse, notre ministre de l'Education Nationale ne savait pas où donner de la tête. Et son ministère n'occupant pas tout son temps, elle voulait sans doute meubler avec les marottes de son ancien poste: égalité professionnelle femmes/hommes à la Région, Fraternité à la Préfecture...
Comme, bien sur, le courage commençant à lui manquer, son sinistre agenda est devenu très secret. Les militants de La Manif Pour Tous se sont tout de même mobilisés et l'ont suivie dans sa fuite en avant. En particulier, une vingtaine de personnes l'ont accueillie Place Saint Etienne. De petits groupes ont réussi à se faire voir d'elle avec les drapeaux, en pistant son passage. Certains policiers gradés étaient curieusement assez paternalistes et méprisants, élevant la voix et refoulant les manifestants, comme pour confisquer ce dernier droit à manifester. Un autre groupe était aussi prêt à l'accueillir à l'aéroport, mais un retard dans le vol ne l'a pas permis. Néanmoins, la Ministre aura pu constater que décidément "On Ne Lâche Rien".

1 commentaire:

  1. Bonjour, en tant que témoin de ces accueils de jeudi dernier, je me permets d'apporter quelques précisions:
    Trois actions étaient prévues
    1. L'aéroport
    à ce que j'ai cru comprendre, une bonne présence bien visible, mais l'avion est arrivé très en retard, trop en retard, et malheureusement après le départ des participants.
    2. Le conseil régional
    De la part de la ministre (fuyante et pas courageuse), pas de transparence, et peur de rencontrer ou de croiser le (vrai) peuple.
    Nous étions cinq ou six, mais hélas, faute de bons tuyaux, nous avons bien après coup appris que ça avait été annulé dès le vendredi 13.
    3. La préfecture
    Charte de la fraternité, comme par hasard trois jours avant des élections ...
    (parenthèse anniversaire du tout premier des attentats de M.Merah, sachant que l'attentat le plus marquant de Merah c'était en fait une bonne dizaine de jours après ...)
    avec les retardataires environ une bonne douzaine de participants, très pacifiques.
    Un responsable plutôt de la préfecture que des renseignements généraux,
    essaie de servir sa morale, en disant à peu près : "c'est pas le moment, c'est pas le sujet,
    c'est un consensus aujourd'hui, donc rentrez chez vous"; du bas paternalisme manipulateur et de propagande. Puis les forces de l'ordre (aux ordres de décideurs qui outrepassent le bon sens et l'intérêt général) de manière abusive font reculer d'environ quatre mètres (au niveau d'un porche) pour moins de visibilité, puis ensuite pour encore moins de visibilité, à une petite dizaine de mètres (au niveau d'un lampadaire) et là ça devient très choquant de nous parquer si loin contre l'église, à un endroit si discret et si invisible. Quelques participants se dispersent pour être moins visibles et pour contourner,
    certains par le nord, d'autres par le sud.
    Etant réactifs deux participants arrivent à bien s'approcher à moins de quinze mètres du convoi de voitures officielles et à agiter un petit drapeau officiel, un bleu et blanc,
    et ceci pendant au moins trente secondes. Dont les dernières secondes malgré les promesses de confiscation du drapeau ridicule, ridicule SELON LUI, d'un gradé (zélé avaleur de couleuvres, obéissant aveuglément à des ordres aussi illégaux que ceux de Tulle en 2014), lequel trois-gallons était irrité, méprisant, et même agressif.
    Très probablement un seul drapeau aura été vu, mais c'est déjà ça. ONLR

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